Bonjour à toutes et tous,
Aujourd’hui, je vous présente la chronique de La Vie ne tient qu’à un fil, deuxième roman de Cédric Poyer.
Quelques mois après avoir enterré son épouse, le commissaire Jonathan Lafarge vit sa vie de flic à la brigade criminelle comme un exutoire. Son quotidien alterne meurtres sordides et corps introuvables. Mais il lui manque de l’action, il lui manque des balles, il lui manque du neuf.
La disparition d’Alexia, la fille du célèbre présentateur « Double M », va lancer une enquête hors du commun, poussant l’équipe du commissaire Lafarge dans un monde de perversité et d’horreur. Mais à trop sortir de sa zone de confort, le commissaire Lafarge ne risque-t-il pas de se perdre ?
C’est sans compter sur Sékou, un stagiaire malien intégré à son équipe depuis seulement quelques semaines, sur lequel plane un mystère. S’ensuit une course contre la montre pour retrouver la jeune disparue, les enlèvements des autres personnes membres du plateau de télévision de « Double M ». Jérémy, un homme particulier mais attachant, va les mener sur une fausse piste. Jonathan va devoir user d’astuces et de son âme pour ne pas sombrer, car, souvent, la vie ne tient qu’à un fil.
Avis de lecture.
« La Vie ne tient qu’à un fil », deuxième roman de Cédric, est la suite de « Passager 27 ». Nous retrouvons toute l’équipe du commissaire Lafarge : Ariane, désormais sa compagne, Thomas, dit « Bidouille », le génie geek, et un petit nouveau, Sékou tout droit venu du Mali compléte la troupe.
L'enquête s’ouvre sur la disparition de la fille d’un célèbre présentateur de télévision, puis celles de membres de son entourage, retrouvés morts avec des mises en scène macabres.
L’enquête va nous mener sur la piste de Jérémy, un jeune homme touché par la maladie de Proter, vivant en recul de la société, passionné de taxidermie. Son physique imposant et monstrueux rappelant Joseph Merrick, s’oppose à la douceur que ce personnage dégage, tout comme l’instar du légendaire Quasimodo de Victor Hugo. Pourtant, à première vue, tout l’accuse.
Dès le début de l’enquête, le compte à rebours s’enclenche, marqué d’attente, de suspense. Les évènements s’enchaînent, suivis de nombreux rebondissements. Des pistes sans débouchés les forcent à étudier d’autres directions. Mais que va-t-il vraiment se passer ? En fin de compte, qui est réellement ce mystérieux Sékou ? Que vient il faire dans l’équipe de Jonathan ?
Qui est l’interlocuteur de Thomas avec lequel il passe tant de temps à échanger des messages ?
Cédric a bien écrit un nouveau roman policier, très détaillé dans certaines scènes. Mais j’aurais aimé retrouver des rappels à « Passager 27 » sur les liens entre les personnages, l’histoire amoureuse et les relations familiales, et un peu moins d’impression de répétitions.
Note pour ce roman✨✨✨✨/5
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