Bonjour à toutes et tous,
Aujourd’hui la chronique de Sortie balkanique, le deuxième tome de la saga des aventures de Sylvie Lachan.
Nous allons retrouver Sylvie Lachan en décembre 1995 : 20 ans, élève-officier et élève-pilote à l’école de l’air basée à Salon-de-Provence. Ainsi que, son frère Franck, ses deux meilleures amies, Coumbala et Myriam et ses parents Domi et Dom.
Mathias Frou est également présent en tant que pilote de chasse de l’armée de l’air.
Noël 1995.
C’est la paix dans les Balkans. Du moins en théorie. Car certains veulent profiter des occasions offertes par cette période incertaine. Un criminel de guerre veut assouvir une vengeance personnelle. D’anciens belligérants ont bien envie de relancer le conflit. De hautes autorités françaises aimeraient obtenir des contrats, douteux, mais lucratifs. Un pilote de chasse veut prendre sa revanche sur un commandant d’escadrille injuste.
C’est dans ce contexte que la jeune Sylvie Lachan effectue son premier vol en Transall, le mythique avion de transport militaire. Une mission officiellement humanitaire qui, telle une avalanche, va l’emporter vers une nature rude et hostile, reflet de la noirceur de certains hommes. Mais comment faire face à la haine quand les drames s’enchaînent ?
Avis de lecture.
Limousheels signe un roman magnifique, écrit en utilisant toujours la même précision chronologique et géographique. Limousheels vous emporte dans une aventure qui, au début, devait être un simple stage de découverte pour une élève-officier, mais se transforme en une cascade de péripéties.
Sylvie va nous transporter dans la plus grande noirceur de l’être humain : vengeance cruelle d’un militaire serbe, barbarie de certains autres. Vengeance sans réflexion des conséquences d’un pilote envers son commandant d’escadrille. Avidité de certaines hautes autorités qui organisent une mission humanitaire pour camoufler l’obtention de contrats plus que douteux et lucratifs, en passant par l’espionnage.
Mais elle va aussi nous présenter la plus grande humanité en déclenchant un élan de solidarité en Limousin, sa région d'origine, avec pour devise celle de l’école de l’air : FAIRE FACE. (Je vous partage en fin de chronique le célèbre Chant des Marais.) Sylvie Lachan face à des situations dramatiques, va t'elle se résigner à son sort où son instinct de survie prendra t’il le dessus pour affronter la nature belle, froide et hostile pour créer un lien unique et indestructible, à la vie à la mort ?
Pour la réponse à toutes ces questions, je vous souhaite une très bonne lecture.
Note pour ce roman✨✨✨✨✨/5
Le Chant des Marais.
Loin dans l’infini s’étendent
De grands prés marécageux,
Et là-bas nul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer,
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert,
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.
Bruits des pas et bruits des armes
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, et des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Ô terre de détresse
Ou nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira,
Liberté, liberté chérie
Je dirai tu es à moi !
Ô terre enfin libre
Où nous pourrons revivre
Aimer, aimer, aimer.
Encore une fois, merci beaucoup!